@Christian
Labrune
Après
relecture, je
regrette sincèrement d’avoir manqué de subtilité au point de
penser que votre propos s’opposait
aux miens, d’autant
que venant de vous j’en avais
été surpris.
Effet
probable
de l’agacement
dû à l’obscurantisme dominant. Je
vous prie d’excuser ce malentendu et suis heureux de compter au moins
un lecteur partageant mon refus d’une crédulité aux effets chaque jour plus affligeants.
Cordialement
Pour
résumer, à l’adresse de tout autre lecteur de ces quelques
lignes : non ! la vie, phénomène aussi banal, hasardeux
et naturel que la mort qui y met fin, n’a aucune autre caractère
sacré que celui que peut lui donner le respect de ceux qui la
reçoivent ... et la donnent.
Il
n’est pour s’en persuader, que de constater l’état du bourbier, tant
moral que matériel, dans lequel l’homme prolifère, encouragé sans discernement par
des pouvoirs exercés le nez dans le guidon.
Pour
ceux qui douterait du “bourbier”, je les invite à ouvrir les
yeux sur quelques-uns de ses aspects connus de tous, quitte à me
répéter une fois de plus :
-
280 000 êtres humains de plus quotidiennement sur terre, soit
environ 100 millions par an actuellement.
-
70 % de cet effectif allant s’ajouter à celui des pauvres
peuplant la pyramide sociale de l’humanité, sans la moindre
possibilité de changer cette proportion, sinon dans le sens du pire,
d’où une augmentation constante et inexorable des inégalités
sociales.
-
Le chômage, la misère intellectuelle et morale, les innombrables
désordres et violences en résultant, partout dans le monde.
-
les nombreux conflits de nature politique, religieuses, ethnique,
climatique, ...
-
Les murs, clôtures (électrifiées ou non) et autres barrières
dressées pour limiter des débordements en réalités incontrôlables
à plus ou moins bref terme, faute de mesures préventives, d’ordre
notamment démographique.
-
le mutisme de la plupart des élites et dirigeants du monde entier,
condamnés à se limiter au contrôle des fissures dans les remparts
de leur pré carré respectif.
-
L’anarchie en train de s’installer politiquement, sous les
appellations et la conduite de leaders les plus fantaisistes, sans le
moindre souci de ce qui ne pourra qu’en résulter à plus ou moins
bref terme : la chienlit suivie de sa répression.
Etc.
En
attendant, comme disait les chevaliers du guet, “tout est
tranquille bonne gens, dormez bien”, et vivez au mieux cette vie
sacrée, ou à défaut une sacrée vie.