@clément dousset
Ne croyez pas que je peux être beaucoup plus précis en 2 commentaires sur ce sujet ^^
Les structures neuronales évoluent au fil de l’expérience avec l’environnement. De sorte que, matériellement, elles constituent une première représentation de cette expérience. Comme l’empreinte d’un ours dans la terre humide, la précision dépendant du nombre de neurones du système. Nulle conscience à ce niveau.
La réalité d’un système neuronale complexe laisse plutôt penser que les représentations, pour être des représentations, sont des émergences des structures de bas niveau (structures neuronales), descriptibles via des concepts classiques (entropie, etc.). C’est pour cela que je parle de proto-représentation au sujet des structures neuronales, car elles en seraient le support biologique. Un peu comme un atelier n’est pas le travail, mais la structure qui permet son existence.
Vous parlez de littérature mais il faut bien d’abord se demander ce qu’est la conscience avant d’attaquer la question. En donner une définition. Il se trouve qu’on peut en faire l’expérience, et bien partons de cela... Les affects et les émotions ne sont pas, en eux-mêmes, la conscience. La conscience est un mouvement, vous pouvez vous-même l’expérimenter. Elle est un retour sur quelque chose de mémorisé
et à la fois, car elle n’y accède qu’ainsi
, une mise en dynamique de ce contenu via des représentations mentales sensitives. Vous en êtes conscient ? ^^
Vous voulez donner des bases biologiques à la conscience. Vous recherchez, en quelque sorte une monade biologique à la conscience. Ces tentatives ont été faites. L’approche la plus riche me paraît être celle de l’auto-organisation et de la systémique, qui structurent en niveau de complexité.