@clément dousset
Effectivement c’est un argument valide, en fait on tourne autour du pot, c’est le problème avec les mots trop génériques, on a l’impression de tous le comprendre en y mettant des sens différents.
Je dissocie la notion de réflexe du conscient (ma main s’écartera du feu avant que je ne le comprenne) et que vous intégrez les sensations comme condition du conscient (c’est pas faux non plus).
C’est une sensation assez extraordinaire que de ce retrouver dans un moment de stress intense (qui dopamine le cerveau et augmente ses perceptions sur une petite durée) pour observer votre corps agir tout en étant conscient (d’où mon besoin de dissocier les réflexes du conscient).
Pour préciser j’ai été observateur de mon corps agissant. En voiture, pilote accompagnant des amis en soirée, une plaque de verglas, je sens la voiture partir de gauche à droite... et c’est bizarre de voir son bras droit saisir le frein à main, puis tourner le volant et ce retrouver, soi et les siens sauf.
Je suis pas un pilote et j’avais jamais utilisé un frein à main en conduisant. Pendant quelques secondes j’étais né dans cette voiture, j’avais tout le temps été là (et si le temps avait été discontinu j’aurai surement pût voir le néant entre les espaces temps) et la sécurité de son bras capable de nous sauver, sans que rien ne lui fût demandé, une conscience observant ces sens, après cette expérience je comprend un peu mieux le besoin des pilotes de course, même si ils manquent de mots pour l’expliquer et qu’ils donnent l’impression de le perdre, si ils ne le vivent, alors que j’ai juste besoin de m’en souvenir.