@ Bonjour alinea,
Oui... comme je vous comprends !
« Ce ressenti, peu finalement le partagent, aussi, je crois pour ne pas dire je sais, qu’il faut être allé au fond de l’enfer pour qu’il soit ainsi aiguisé. »
C’est malheureusement une constante.
Concernant le cas de Trump, je le prends pour exemple en tant que dirigeant actuellement en place qui peut peser sur les décisions à venir au niveau international. Et compte tenu du climat mondial actuel... comment dire... méfiance (extrême). Il va de soi qu’il n’est pas comparable, stricto sensus, à celui de Macron. Trump est plus du genre paranoïaque, tel MLP par exemple. Il n’en reste pas moins très dangereux. Et effectivement, à faire une comparaisons, Macron est plutôt du genre Clinton.
Mais en matière de pathologie du pouvoir (paranoïa et perversion), j’ai adopté depuis longtemps les vues de Racamier comme on peut le lire au travers de mes articles. Pour lui perversion narcissique et paranoïa sont sœurs et très proches l’une de l’autre. Ce chercheur avait évoqué le fait que la perversion narcissique était une porte d’entrée sur la paranoïa autre que le délire. Ce détail est méconnu, voire inconnu, mais je crois bien que c’en est même la principale porte d’entrée. Encore faut-il bien connaître cette théorie. Je rappelle toutefois que la paranoïa est considérée comme la perversion de caractère la plus « aboutie ». Nous sommes donc bien, avec cette pathologie, dans le champ des perversions (de caractère ou morales).
Sur Macron, je n’ai pas encore eu le temps de recopier l’article de 1925 de Karl Abraham où il étudie, dans un autre contexte, quelqu’un qui me fait intimement penser à notre président depuis que je me suis intéressé à son cas (lorsqu’il s’est déclaré candidat à la présidentielle). J’espère pouvoir le finir ce soir ou cette nuit, si j’en ai le temps. Je mettrais le lien dans mes notes de fin sur mon article de blog dès que j’aurais terminé. Je vous invite à vous y reporter. C’est « bluffant » !