@Debrief
« Les risques d’un
conflit nucléaire ont rarement été aussi élevés. »
N’étant pas dans le secret
des contacts militaires entre USA et Russie (tél. rouge, procédures d’alerte …),
je ne puis, avec certitude, vous donner raison. Mais nombre d’indices donnent l’impression
que l’on se dirige lentement vers une nouvelle crise de Cuba, à fronts
renversés.
Indépendamment de la volonté
des hommes au pouvoir, il y a d’abord la réalité technologique. Les systèmes
anti-missiles dont les USA semblent avoir la meilleure maîtrise créent automatiquement
un déséquilibre.
Il y a ensuite la
géographie. Les USA peuvent disposer leurs matériels à quelques centaines de km
de Saint Petersbourg, avec semble-t-il la possibilité d’armer très rapidement leurs
antimissiles de charges nucléaires.
La possibilité d’une
première frappe gagnante, sans réplique possible, est alors une idée qui doit
trotter dans des esprits un peu échauffés aux USA et ailleurs.
Cette opportunité d’une
première frappe, couplée à la propagande anti-russe assez dynamique dans les
médias occidentaux, crée une situation effectivement assez dangereuse. Un climat de pré-guerre.
Ce que je ne comprends pas, c’est
cette envie de détruire la Russie qui habite certains esprits occidentaux ayant
du pouvoir. La Russie n’est plus un empire. Economiquement, la Russie est assez
faible. Les seules explications que l’on pourrait imaginer seraient de nature
religieuse, donc irrationnelles (détruire le messianisme russe), ou encore l’idée que la
Russie se préparerait à envahir l’Europe de l’Est ou les pays baltes. Mais il ne
semble pas y avoir côté russe de préparatifs militaires en ce sens.
En tout cas, ça ne sent pas bon.