phénomène de mode dangeureux, copie d’actes odieux par des jeunes en manque de repère, besoin de s’affirmer en rendant sa violence publique..
A propos de ces « nouvelles incivilités » j’aimerais les remettre à leur place, un peu.
N’y a-t-il jamais eu auparavant de « phénomènes dangereux », de jeunes « en manque de répères », qui ont « besoin de s’affirmer », de « violences publiques ».. ?
On navigue du général le plus dépourvue de réalité - tout est un acte dangereux, la vie est un acte dangereux - montrant que l’auteur n’a que quelques brin de cervelle atteint de Roundup sévère, aux poncifs les plus communs, qu’il réinvente de sa petite voix si énervée de se sentir si apeurée, par on ne saura jamais quoi.
On navigue en plein délire, surtout. C’est le sentiment d’être jeune qui est caractérisé là, tout simplement. Point Barre, comme dirait le pote à Papon.
C’est donc bien ce qui leur fait peur et les dérange, du moins dans la surface du propos.
J’oubliais les « actes odieux », dont on peut admirer la désignation carrément outrancière, pour parler, car c’est bien de ça, du happy-slapping.
La aussi, des jeunes qui font les « kéké », un ou deux cas par semaine à tout casser en France et, comme par hasard, les médias en pleine bondieuseries Ségosarkoloïdesque, découvrent LE phénoménal phènomène.
Sans oublier de montrer les images de ces conneries juvéniles. Ca fait de l’audience, coco.
Mais ces mêmes médias, qui servent bien les petits apeurés plein de thunes et bien planqués, en compagnie du neuneurone qui leur sert de cerveau - voir à ce sujet le préfet dont le Canard relate les « exercices d’alerte » qu’il impose à la flicaille du coin pour tester ses barbelés et son petit pouvoir de préfet - font du neuf avec du vieux et exemplifient n’importe quoi, tendance le plus débile, ce qui convient évidemment à nos amis tremblants.
Enfin, tremblants...Plutôt décidés à nous cantonner. Un seul Sarko nous flique bien et tout un pays se voit embastillé.
Voilà pourquoi, au bout du bout, nos amis de droite, les péthés de thunes, ou les petits à crocs bien longs, qui viennent rouler leur petits muscles bien blancs à la gloire du sauveur de Neuilly, sur ce forum, s’excitent.
Pas pour les valeurs, la morale, mais non, allons, faut être bas de plafond pour penser ça.
Les économiquement confortables possèdent, et in fine ce qui les ennuient bien forts, c’est pas qu’ils possèdent de plus en plus et virent, corrélativement, de plus en plus à droite, voire...
Non, ce qui les fait craindre les « phénomènes dangereux », c’est qu’y a un tas de gugusses qui lisent et tout ça, et qui savent que les économiquement confortables sont de plus en plus confort.
Ce qui est gênant. Depuis assez longtemps finalement, d’ailleurs. Puisque comme le rappelle P.Carles dans « Volem rien foutre al païs », certains ouvriers avait écrit sur les murs de Vilvoorde.
Vilvoorde, pour mémoire, grand site industriel fermé. Ouvriers, restructurés, pré-retraités, licenciés modèle kleenex usagé. Jospin n’y pouvait rien. Accessoirement on se demande à quoi il pouvait qqch chose notre psycho-rigide. Peut-être se balader avec un coussin sous la tête ?..Commment il n’aurait pas risqué l’hématome, la fracture, à force de se coucher.
Donc, les murs. Ils avaient griffonné, tagué à l’époque qu’un certain Besse s’était fait éliminé et que peut-être, à force de traiter les gens comme kleenex, les patrons actuels de l’époque, de Vilvoorde, risquaient le même sort que Besse.
Et nos petits amis moins friqués, mais quand même, se sentent solidaires de ces précurseurs, les premiers à avoir éprouver l’orgasme du patron qui licencie massivement.
Et, comme iui, ils voient bien que ça monte, que la moutarde et les fourches, et que malgré Chabot et Duhamel, malgré Sarko et Flamby, malgré Arthur et de La Bolardière, un de ces jours les poteaux des Mureaux vont venir faire du Méchoui sur les gazons du Vesinet.
Donc, il y a plein de phénomènes « odieux », mais vraiment horribles de chez abracadabrantesques, qui nécessitent un tel nombre de poulagas devant chez nous qu’on va bientôt se moucher avec le nez du flic qui nous a à l’oeil.