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Commentaire de philippe baron-abrioux

sur « l'Éducation nationale », héritage du fascisme


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philippe baron-abrioux 21 mai 2017 10:12

@l’auteur ,

 Bonjour ,

 le titre « alléchant » , quelques photos bien sélectionnées qui me poussent à lire sans oublier les commentaires déjà postés .

 comment justifier ce titre ?

 en évoquant un homme politique italien , théoricien d’un mouvement qui marqua de son influence un pays et fut un modèle politique et social (au sens large) qui se distingua par une adhésion de la population dans une proportion très importante et dont certains de ses aspects ont « corrompus » bien après la seconde guerre mondiale la société italienne .

 ce phénomène d’adhésion de masse à cette idéologie trouverait donc dans notre ministère de l’éducation nationale des applications contemporaines qui expliqueraient les « déviances » que vous voulez dénoncer .

 ou plutôt n’établissez vous pas une hérédité assez repoussante pour qui a un peu étudié le fascisme pour disqualifier ce ministère et son ex ministre ?

 car si je vous lis , c’est surtout l’actuelle dénomination de ce ministère qui vous pose problème , dénomination reprise d’ailleurs par un« homme de gauche » , selon votre écrit .

 comme bon nombre des Français , vous déplorez les mauvais résultats incontestables de notre système éducatif : toutes les enquêtes et recherches semblent bien confirmer le constat d’une difficulté à faire jouer à ce ministère le rôle qui pourrait être le sien , encore faut il déterminer ce que chacun en attend au regard des moyens humains et matériels mis à disposition pour tous les acteurs , élèves , enseignants , personnel de service et autres aidants , de cet énorme appareil .

 peut être aussi se souvenir des empilements de réformes , présentées ou plaquées à chaque rentrée , toutes empreintes d’une réelle volonté d’améliorer le niveau de performances des apprenants , sommés de rompre avec les méthodes de l’année précédente par des enseignants qui découvrent simultanément la réforme , les nouveaux contenus à dispenser et les nouvelles attitudes à adopter pour transmettre les matières dont ils ont la charge , tout en devant coordonner avec un ensemble de collègues nouveaux nommés ou pas mais confrontés aux mêmes exigences .

 ce ministère pourrait être celui de l’accompagnement vers l’autonomie par la découverte en continu des éléments du parcours de vie de chaque apprenant , celui de l’incitation à la curiosité individuelle et collective pour développer des savoirs enrichissant la palette des possibilités de choix responsables et cohérents .

  vous parlez de « formatage » : pourquoi alors ne pas choisir des autodidactes pour réfléchir à ce qui les a attirés pour , de façon autonome , s’engager sur des parcours d’auto -formation ?

 par quoi leur curiosité a t elle été excitée et quels moyens ont ils pris pour la satisfaire et ainsi parvenir à se forger leur parcours d’acquisition de connaissances ?

  comment comprendre que des élèves de plus en plus nombreux développent une« phobie scolaire » et quelle est la part de responsabilité de chacun dans cette situation  ?

 il y a là un gâchis dont le résultat n’est pas que l’échec scolaire , l’illettrisme et les handicaps qu’il engendre , c’est aussi des capacités laissées en jachère , des abandons en cours de route , des renoncements à accepter des missions de construction dans l’empathie des apprenants quand ce ne sont pas des carences (comme la médecine scolaire ) avec lesquelles on finit par s’accommoder faute de moyens .

 il n’y a pas de fascisme ici , il y a bien plus maltraitance pour beaucoup de ceux auxquels on devrait accorder les clefs de savoirs à découvrir pour qu’ils puissent être reconnus dans l’entièreté de ce qu’ils sont amenés à devenir un jour .

 bonne fin de journée !

 P.B.A

 

 

 

 

 
 


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