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Commentaire de Christian Labrune

sur « l'Éducation nationale », héritage du fascisme


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Christian Labrune Christian Labrune 21 mai 2017 19:41

L’auteur a parfaitement raison. C’est probablement après un voyage en Italie qu’Anatole de Monzie, ministre en 1932, change le nom de son ministère. Edouard Herriot était peut-être bien Président du Conseil à l’époque, mais je ne suis pas persuadé qu’il soit à l’origine de la décision.

Curieusement, ce sera Carcopino, ministre du régime de Vichy, qui reviendra pour un temps à l’ancienne dénomination. Il est bizarre qu’à la libération, à l’époque ou le plan Langevin-Wallon avait produit tout un travail de réforme assez positif du système d’enseignement, ont n’ait pas jugé bon de balayer ces souvenirs d’une époque exécrable.

Anatole de Monzie aura voté les pleins pouvoirs au Maréchal. A la fin de la guerre, il aura quelques ennuis. Il sera resté un proche de Darquier de Pellepoix, de sinistre mémoire. On pourra consulter à cette page l’article que lui consacre Wikipedia :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Anatole_de_Monzie

Nous n’aurons pas été bien nombreux dans l’affreuse profession, à essayer d’empêcher la destruction du système, mais parmi tous ceux avec qui j’ai pu correspondre du milieu des années 80 jusqu’au début de ce siècle, je n’en ai connu aucun qui parlât de « l’Education nationale ». Tout le monde connaissait l’histoire de cette dénomination, et c’est une expression qui est donc, depuis plus de trente ans, définitivement sortie de mon vocabulaire.

Le fait que la « gauche » soit plus proche des totalitarismes et donc du fascisme que les conservateurs ne fait aucun doute. Le bilan de l’ancien maréchaliste décoré de la francisque (pour faits de résistance ?) est accablant. Il n’aura réussi que deux choses : la destruction radicale du système d’instruction publique et la création, pour ainsi dire ex nihilo du parti d’extrême droite. Deux « réussites » dont on se serait très bien passé.



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