• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Christian Labrune

sur « l'Éducation nationale », héritage du fascisme


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Christian Labrune Christian Labrune 23 mai 2017 21:44

Papa porte une robe est un livre sorti en 2004 et totalement épuisé au moment de l’arrivée de NVB au ministère des droits de la femme
========================================
@Buzzcocks
Il est assez inutile de faire une fixation sur ce fascicule grotesque. Il n’est qu’un élément certes très significatif, mais relativement secondaire dans l’imposition forcenée d’une idéologie délirante qui devait conduire au « mariage pour tous », lequel entend établir, contre toute raison, cette fausse vérité qu’il n’y aurait aucune différence entre les sexes. Une femme, c’est un homme, et un homme, c’est une femme. Même au lit, même dans la reproduction, on pourrait sans difficulté remplacer l’un par l’autre, ce serait sans importance. Il serait en effet vraiment scandaleux et tout à fait contraire au principe d’égalité qu’un couple d’hommes ou un couples de femme ne puisse pas procréer, comme tout le monde  !

Quand on y songe, il est tout à fait plaisant de relever que c’est sous le règne de Monsieur NORMAL (tiens, il y aurait donc des normes !) qu’on aura vu le droit se proposer de réformer non pas des normes sociales, lesquelles sont toujours un peu contingentes et susceptibles de changement, mais la nature même des choses dans ce qu’elle a de plus incontournable et de plus NECESSAIRE, au sens philosophique du terme. Parce que, quand même, et quoi qu’on puisse fantasmer, il y a des choses qui sont possibles, et d’autres qui ne le sont absolument pas.

Il est très clair que, dès le XXe siècle, les couples « normaux » qui n’ont pas l’objectif de faire des enfants et de fonder une famille se dispensent en général de passer devant le maire ou un ministre du culte : cela n’aurait aucun sens. Au lieu de dire aux homosexuels : si vous voulez des enfants, faites comme tout le monde (la méthode est à la portée du premier imbécile !) et vous y arriverez, et si vous ne voulez pas en passer par là, soyez cohérents et renoncez à des rêves impossibles, on leur fait miroiter cette illusion calamiteuse qu’il n’y aurait aucune différence entre le réel et ses simulacres.

Les homosexuels, dans cette affaire, auront été les dindons de la farce. Il y a déjà beau temps que personne ne se souciait plus guère de ce qui faisait leur particularité ; beaucoup d’entre eux s’étaient admirablement illustrés dans les arts ou dans les sciences, et leur différence était parfaitement admise. En Iran et dans quelques autres pays musulmans, on les massacre. En Europe, au lieu de continuer à les accepter tels qu’ils sont, on aura voulu les « normaliser ». C’est moins violent, mais cela revient au même et c’est quand même une sinistre régression, quasi fascisante elle aussi, du point de vue des libertés.

 


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès