Ce qui me trouble à moi c’est que bien que je sois très impliqué dans la
vie de la communauté musulmane, association, quartiers, radio, et cela
depuis très longtemps, je n’ai jamais connu de musulmans radicalisés.
@kader
Arrêtez donc de raconter des sottises monumentales. J’ai passé il y a quelques années une semaine dans un hôpital. Est arrivé dans la chambre que j’occupais un musulman qui a commencé à emmerder les infirmières parce qu’il voulait un lieu de prière. Elles étaient visiblement débordées et épuisées par leur service. Néanmoins, quand elles arrivaient pour des soins et si cet abruti était en prière (c’était fréquent !) il leur demandait d’attendre qu’il ait fini, et ça pouvait bien prendre deux ou trois minutes. Si vous n’appelez pas cela radicalisation et grossièreté extrême, je me demande bien quel mot il faudra employer.
Quand on lit les études publiées par Bensoussan, des cas de cette sorte sont maintes fois évoqués. Et j’aurais presque du mal à le croire si je n’en avais moi-même été directement témoin. Deux de mes voisines qui travaillent dans des hôpitaux parisiens me l’ont également confirmé ; elles subissent cela quotidiennement.
Par ailleurs, j’ai été professeur durant douze ans dans l’un des pires lycées du 93. Ce que j’y ai vu était encore beaucoup plus grave que ce qu’on peut lire dans « Les territoires perdus de la République » ou dans le dernier bouquin du sociologue : « Une France soumise ».
Après les crimes de Montauban et de Toulouse, une manifestation des musulmans « modérés » avait été prévue. Il n’y avait personne à la Bastille : c’était reporté. Quelques jours plus tard, nous étions une centaine, dans une ville de deux millions d’habitants, et les organisateurs, pour éviter le ridicule, ont préféré annuler la marche qui devait avoir lieu vers la République.
Des musulmans « modérés », on parle beaucoup, mais on ne les voit guère. Quant à ceux qui interviennent sur ce site pour insulter les intervenants ou distiller leur antisémitisme crapuleux, on préfèrerait ne jamais avoir affaire à eux.