Ce problème concerne en premier lieu les musulmans (je
vous rappelle que les musulmans ne sont pas en conflit qu’avec les
occidentaux, mais aussi avec les chinois, les indous, les russe etc.).
@zak5
Vous auriez même pu ajouter qu’ils sont en conflit avec les musulmans eux-mêmes ! Et de fait, si l’islam est d’abord soumission à la leçon du Coran, les seuls vrais musulmans, ceux qui illustrent au mieux certains versets concernant le traitement qu’il convient d’appliquer aux kouffars comme à ceux qui prennent des libertés avec les impositions de la religion, sont les jihadistes de l’Etat coranique. Ceux-là sont les vrais musulmans. Pour nous, les « mauvais musulmans » stigmatisés voire massacrés par les jihadistes sont évidemment les seuls qui puissent nous inspirer quelque estime, mais c’est que nous ne sommes pas prisonniers de cette logique infernale qui pèse de plus en plus sur ces populations que des prédicateurs fous ne cessent de culpabiliser. Les théologiens d’al-Azhar eux-mêmes se sont toujours abstenus, eux qui sont pourtant si prompts à lancer des fatwas mortifères, de condamner l’Etat coranique. C’est, disent ces plaisantins, par crainte du takfirisme ! Le meurtre de près d’une trentaine de Coptes, récemment, leur paraît non pas scandaleux et monstrueux, mais seulement « inacceptable » s’il faut en croire la traduction que les media auront donnée de leur « condamnation ». La seule fois où al-Azhar aura vraiment été assez ferme, c’est lorsqu’on aura fait brûler un pilote jordanien dans une cage de fer. Faire périr un musulman par le feu, c’est une horreur. Massacrer les Yézidis ou les Coptes, qui sont des mécréants, c’est tout à fait halal, et si on feint de condamner, c’est dans l’intérêt même de l’islam : il faut bien , et c’est licite en certaines occasions, avoir recours à la takiya : la réputation de l’islam en dépend.
On pourrait ajouter à ce que vous écrivez concernant le traitement des désordres psychiques dans l’islam, et parce que cela va dans le même sens, la politique imbécile qui aura eu cours dans les banlieues face à certains désordres. Beaucoup auront pensé que l’islam était un moindre mal, qu’en favorisant la prédication islamiste et l’influence des « grands frères », on allait pouvoir moraliser les comportements : il y aurait moins de vols, moins d’agressions, moins de trafics illicites. Mais c’est l’inverse qui s’est produit : on a permis l’installation d’un système totalitaire dont les musulmans les mieux intégrés sont désormais les victimes : surveillance d’une stricte observance du ramadan, surveillance des femmes qui deviennent des « putes » si elles ne sont pas voilées et à qui, dans certains quartiers, les lieux publics sont désormais interdits. Dans un an, on en aura fini avec Mossoul et Raqqa, mais on s’apercevra trop tard qu’il existe partout des Raqqa-en-France.