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Commentaire de Jeussey de Sourcesûre

sur En marche pour l'indigénophobie


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Clark Kent Jeussey de Sourcesûre 30 mai 2017 15:52

@zak5

Selon une étude de l’Institut Pasteur et du CNRS portant sur le patrimoine génétique de 210 individus représentatifs des différents types de population dans le monde et après comparaison de plus de 2,8 millions de marqueurs polymorphes (zone de variabilité) répartis sur les chromosomes, il semblerait que les grandes différences humaines, aussi bien au niveau de l’apparence (couleur de la peau, des yeux, morphologie) que de la sensibilité aux maladies, soient dues à la variation de seulement 582 gènes dont les mutations ont procuré un avantage sélectif à ceux qui les portaient.

Par exemple, ils ont constaté que le gène CR1, impliqué dans la sévérité des attaques de paludisme, possède un variant retrouvé chez les Asiatiques, 85 % des Africains mais absent chez les Européens.

Or, la présence de variations phénotypiques dues aux variations génétiques est un élément fondamental de l’évolution par sélection naturelle. La valeur sélective (fitness) d’un individu résulte de ses traits d’histoire de vie, influencés par la contribution de milliers de caractères. Sans variation phénotypique héritable, tous les individus auraient la même valeur sélective et l’évolution ne serait due qu’au hasard (dérive génétique).

L’eugénique n’étant pas pratiquée pour l’homo sapiens (qui la pratique sur les animaux domestiques), on peut en déduire, si l’on accepte votre définition, qu’il existe autant de races humaines que d’individus.

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