Que les profs soient méprisés, dédaignés par le corps social, c’est un phénomène plutôt répandu à l’heure actuelle. Il n’est pas propre aux enseignants. Regardez quelle dégradation de considération est affichée envers les médecins, par exemple (merci Docteur Google qui devient le praticien le plus consulté de l’hexagone !) Demandez aux services des urgences comment ils encaissent parfois des bordées d’injures, voire des agressions physiques, alors que leur souci premier est de porter secours aux personnes qui viennent les voir... Quid des avocats, des magistrats, des pompiers même, quand ils se font caillasser dans les « Zones Sensibles »
Bref, toutes ces professions qui jadis étaient « respectées » retombent dans le marais de ce que F. Mitterrand nommait « Le Vulgaire ! »
Faudra bien faire avec, ma bonne dame, parce qu’avec les difficultés grandissantes affectant toutes les couches de la population, la situation n’est pas près de s’inverser !
Par contre, ce qui me révolte le plus dans votre témoignage, corroboré par nombre de témoignages d’enseignants de ma connaissance (j’en ai plein ma famille) c’est l’absence de soutien de la hiérarchie.
Faut-il donc que les proviseurs soient des fiottes pour laisser tomber des enseignants agressés, malmenés, voire simplement déstabilisés, sans compter les histoires de profs « tordus », ou carrément psychopathes, qu’ils n’osent pas sanctionner pour « pas faire de vagues ».
Quand un élément est attaqué, c’est la maison en entier qui doit faire bloc ! faut défendre la boutique bec et ongles, surtout pas laisser un de ses membres seul face à la meute hurlante !
Tiens, en parlant de fiotte, que croyez vous qu’il soit advenu au célèbre juge Burgaud ?
après une « Réprimande avec inscription au dossier » (Ouh là là ! j’ai peur, pasqu’avec 10 réprimandes, on a un blâme !) il a été gentiment recasé à la cour de Cassation !!
Solidarité chez les magistrats, hein !
http://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/2013/02/28/outreau-le-juge-burgaud-sort-du-silence-12-ans-apres-207951.html