on a surtout assisté à la consécration de la beaufitude avec la personne de Benabar.
Bien sur, il fait des chansons qui racontent des histoires, qui riment, qui parlent à tout le monde.
Mais sont-ce ces raisons là qui font qu’il est devenu à la fin de la soirée l’artiste de l’année ?
franchement, la soirée avait bien commencé.
Récompenser le clip « marly gomont », voilà un pied de nez à toutes les super-productions manquant d’originalité.
Certains y verront une démarche marketing de la part de la maison de disque de Kamini (c’est d’ailleurs ce que je pense aussi), mais au moins, la démarche artistique dénué de tout matraquage commercial présente dans ce clip, a été récompensée.
Mais donner à Benabar un titre « d’artiste » de l’année, alors que dans la même catégorie, on avait un Katerine, qui, au delà du fait que j’apprécie ce qu’il fait, je pense qu’il est un vrai artiste dans le sens non pécunnier du terme (comme d’ailleurs Papillon, et son album « doux comme la lueur des phares » non vu aux Victoires), ou alors un Sanseverino dont l’album est une perle dans les arrangements....non, on a consacré la musique beauf’, la musique sympathique, la musique standardisée.
Ne vous trompez pas, j’aime Benabar, j’ai acheté l’album après l’avoir écouté, mais au Victoires, on avait la possibilité de récompenser la démarche artistique.
Ce n’est pas cela qui s’est passé.
la soirée avait bien commencé (avec Kamini), elle a fini en eau de boudin. Dommage, j’avais commencé à croire que cette année, c’était l’année de la consécration artistique.
Malheureusement, une fois de plus, on a assisté à du marketing et à de la branlette de portefeuille....(pas mal cette expression à la DemianWest)