@Pascal L
« Il n’y a pas grand chose à voir entre les confréries de
maçons au moyen-âge et la franc-maçonnerie actuelle où on ne
risque pas de croiser un maçon. »
Au Moyen-âge non plus on n’aurait sans doute pas rencontré de
maçons dans les confréries secrètes de francs-maçons !
Au sommet de la hiérarchie qui construisait les cathédrales, il
y avait les architectes et ensuite venaient les tailleurs de pierre
capables de travailler avec précision sur des cotes comme plus tard
les ajusteurs. l’élite des tailleurs de pierre étaient les
sculpteurs. Les maçons proprement dit ne venaient qu’après, à
l’égal des fabricants de chaux, mais néanmoins très au-dessus des
manœuvres.
Or c’était une élite intellectuelle de non-clercs qui depuis le
début a constitué ces groupes marginaux.
Le terme de « maçons » a été sans doute choisi pour
signifier une construction morale, spirituelle, pas du tout
matérielle.
« Les pratiques occultes sont
courantes dans la franc-maçonnerie actuelle, du moins à partir d’un
certain niveau dans la hiérarchie. [...] L’occultisme franc-maçon utilise
les pratiques magiques et fait appel aux Esprits de la même manière
qu’un Chaman de l’antiquité. »
Vous êtes donc franc-maçon pour
savoir ça ?
Moi qui ne le suis pas, je doute que
des hommes et des femmes d’aujourd’hui, de notre pays, aient les
pratiques d’un chaman de Sibérie ou d’un sorcier de l’Antiquité !
C’est justement cette forme de
spiritualité que les intellectuels du XIXème siècle sont allés
chercher en Inde et qui s’est répandue en Europe sous des formes
variées, dont le spiritisme ou certaines pratiques médicales
ésotériques faisant appel à la magie.
Les croyances de l’Inde ne se sont
jamais « répandues » en France au XIXe siècle malgré un
certain snobisme de gens qu’on appellerait aujourd’hui des bobos
germanopratins mais constituant une infime minorité. Elles étaient
combattues à fond par l’Église et moquées par les rationalistes,
positivistes et scientistes.