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Commentaire de Jean-Luc Hodemon

sur Affaire Richard Ferrand : « Oui, je suis un homme honnête ! »


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Jean-Luc Hodemon 2 juin 2017 09:07

L’article L 241-3 du Code de commerce concerne certes les SARL. Mais le même texte est reproduit pour les SA par l’article L 242-6.

L’application des dispositions concernant l’abus de bien social est étendue à la plupart des stés commerciales, y compris les sociétés d’assurances.

Certes, les mutuelles de Bretagne sont des sociétés d’assurances, mais ce sont des sociétés mutualistes et donc non commerciales. Elles relèvent ainsi du code de la mutualité.

Reste que la jurisprudence de la cour de cassation (chambre criminelle) a déjà fait application de la qualification d’abus de bien social à des associations qui n’ont rien de commercial.

Or, comme je l’ai montré dans mon article à ce sujet ("En marche vers quoi ? Affaire Ferrand : chronique d’un citoyen en colère), il semble, selon les faits rapportés par la presse (le Canard, le Parisien), que les conditions du délit d’abus de bien social soient pleinement remplie dans l’affaire Ferrand, à savoir :

- la mauvaise foi de l’intéressé,
- la prévalence d’intérêts personnels, directement ou indirectement, sur les intérêts de l’entreprise...

La balle est donc dans le camp de la justice et de la jurisprudence...


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