Bonjour, Moderatus
Je ne partage pas votre point de vue qui me semble manquer de recul. A cet égard, voici un extrait d’un commentaire adressé à Wesson sur mon dernier article à propos de Macron :
« le fait est qu’il a pleinement réussi son entrée, et d’emblée pris une place prépondérante sur la scène internationale, ce qui était loin d’être évident. A cet égard, même s’il n’a évidemment pas infléchi d’un poil la position de Trump sur le climat lors du G7 - vous avez parfaitement raison sur ce point -, sa réponse en prime time étasunien à l’aberrante décision de Trump a été un petit bijou de com’, il faut bien le reconnaître. Or, la réussite dans les négociations passe toujours par une com’ bien maîtrisée, et sur ce plan-là, Macron semble se situer nettement au dessus de ses prédécesseurs. Le risque pour lui est qu’il se laisse griser par les éloges planétaires dont il est l’objet. A suivre... »
Une remarque également sur l’aspect judiciaire de ce que vous nommez la « conjuration » - mot inapproprié et excessif, à mon avis. Les turpitudes de Fillon connues, sa légitimité née de la primaire n’existait plus car il avait été désigné notamment sur ses qualités de probité supposées. Dès lors, les caciques Républicains pouvaient le débarquer à tout moment et remettre Juppé en selle - Fillon était prêt à lâcher début mars -, ce qui aurait assuré sans nul doute une large victoire de LR à la présidentielle. Avec pour conséquence de reléguer Macron en 4e position avec un score maximal de 10 %. Mais Sarkozy en a voulu autrement en torpillant le Bordelais par inimitié personnelle. Et c’est ainsi que Macron est devenu président !