@ l’auteur
Dans
la nature, ce sont souvent les mâles qui portent les couleurs les
plus vives et les attributs les plus proéminents. Cornes, défenses,
plumages, et autres musculatures, si ces attributs sont parfois
utiles pour se défendre contre les prédateurs, ou pour la chasse, ils servent aussi beaucoup en général à la confrontation entre les
mâles pour gagner leur droit à se reproduire. Pendant ce temps, les
femelles, souvent moins remuantes, et goûtant en général à une
sérénité toute autre à ce niveau, verront par contre leur
quotidien se compliquer énormément au moment de donner la vie, et
surtout de la protéger, puis de l’éduquer. Cette période sera
d’ailleurs plus ou moins compliquée pour elles en fonction des us et
coutumes de chaque espèces...
C’est
autour de ces bases primitives, concrètes et nécessaires que les
choses se sont agencées ainsi chez l’être humain, y compris durant
des temps encore pas si lointains.
Il
me semble que les observations que vous posez sont assez exactes,
mais les raisons et le sens sont liés à l’évolution et à des
mécanismes très saints à la base. Se réveiller soudain comme des
amnésiques (les féministes), en accusant la seule gente masculine
de tous les maux est d’une indigence sans nom.
Avez
vous déjà pensé au fait qu’avant le travail des femmes, seulement
la moitié de la population était soumise à l’impôt ? Savez
vous que ce sont les bourgeoises, largement appuyées par les
pouvoirs de l’argent -entre autres leurs époux- qui ont lancée et
promue cette grande tartuferie idéologique ? Savent elles que
bien plus que le genre, c’est d’abord le niveau social qui
conditionne le quotidien de chacun ? Les bourgeoises, elles, ont
des nourrices attentionnées et disponibles à toutes heures, de
grandes automobiles, de bonnes écoles pour instruire à leur place
leurs enfants, les moyens nécessaires à tout besoin médical ou
vestimentaire. Matériellement en état de répondre à toute forme
d’urgence, elles prennent en plus des vacances dans des lieux
exotiques plusieurs fois par ans. Ce n’est pas toujours dans des
circonstances aussi moelleuses et idylliques que survit de nos jours
la femme moderne moyenne soit-disant libre et émancipée...