@L’enfoiré, merci pour le lien ! Bien entendu cela ne change rien pour moi. Je suis devenu athèe après une longue réflexion, en m’efforçant d’appliquer de pari de Pascal à l’envers.
"— Oui, mais il faut parier ; cela n’est pas volontaire, vous êtes
embarqué. Lequel prendrez-vous donc ? Voyons. Puisqu’il faut choisir,
voyons ce qui vous intéresse le moins. (...). Votre raison n’est pas
plus blessée, en choisissant l’un que l’autre, puisqu’il faut
nécessairement choisir. Voilà un point vidé. Mais votre béatitude ?
Pesons le gain et la perte, en prenant croix que Dieu est. Estimons ces
deux cas : si vous gagnez, vous gagnez tout ; si vous perdez, vous ne
perdez rien. Gagez donc qu’il est, sans hésiter."
Sans hésiter, je gage le contraire, parce que rien ne serait plus dramatique, si cela existait, qu’un prétendu paradis. En revanche, je considère que parce que c’est bien pour tous, il convient d’être bon père, bon mari, bon ami, bon citoyen. Et être débarrassé d’une très pesante présence d’un être supérieur m’enchante. Donc oui, je PARIE. En science on appelle cela une hypothèse, voire si c’est indémontrable, un postulat. Car pour moi (oui, je dis bien pour moi), je considère que dans le cas inverse je perdrais tout. Avec mon choix, je n’ai rien à perdre, et dans quelques années, quelques mois ou quelques jours je ne sera plus qu’un souvenir chez certaines personnes. RIEN d’autre. Cela n’empêchera pas la Vie de continuer.