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Commentaire de Aristide

sur Lettre ouverte aux électeurs de la 6e circonscription du Finistère


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Aristide Aristide 7 juin 2017 12:02

@Jean86

Votre réponse est très détaillée, je ne peux revenir sur tous les points mais je vais choisir les plus signifiants.

Le plus simple, d’abord, il s’agit des travaux. Il appartient au locataire d’aménager ses locaux loués avec l’accord du propriétaire, c’est un fait. Il est aussi un fait que les locaux prêts le sont à des conditions bien plus avantageuses pour le locataire, il n’a pas à gérer un projet d’aménagement, subir les délais de chantiers, suivre le projet, gérer les malfaçons éventuelles, enfin toute la complexité d’un tel projet. D’ailleurs paradoxalement vous soutenez que c’est le désir inverse de ne pas « gérer » les locaux qui aurait poussé à choisir la location. C’est tout de même assez spécieux de soutenir deux arguments inverses pour justifier d’un coté la prise en charge complète des travaux et de l’autre la non implication dans la gestion d’immeuble.

Le droit maintenant, si les sociétés privés ne sont pas tenus à un code de marché, il n’en demeure pas moins que la direction de la mutuelle, soucieuse des interets de ses adhérents doit respecter les règles qui aboutissent au meilleur choix pour elle et obéir au Code de la Mutualité. Dans cette affaire, il s’agit d’un appel d’offre dont tous les éléments n’étaient pas connus, les locaux ont été réservés par le DIRECTEUR de la mutuelle. Il s’agit bien évidement d’une magouille ...

Vous parlez de vie personnelle, nulle question d’empêcher quiconque d’en avoir une, mais voyons, sa position de directeur de la mutuelle et dans le même temps SA réservation de locaux pour celle ci est bien évidement un conflit d’intérêt. Le code de la mutualité est très clair "« un administrateur ou un dirigeant opérationnel est indirectement intéressé ou dans laquelle il traite avec la mutuelle, union ou fédération, par personne interposée est soumise à l’autorisation préalable du conseil d’administration ». Ce qui n’a pas été fait. C’est même lui qui est signataire du compromis.

Une autre affirmation fausse, vous affirmez qu’à l’époque il n’y avait aucun lien, nul besoin puisque c’est lui qui a signé le compromis de vente, prenant même la précaution d’une clause suspensive en cas de non location par la mutuelle. L’interview de l’avocat qui a vendu le bien est significatif de cette opération tirée par les cheveux.



Allons, il s’agit simplement d’un montage assez mal foutu d’un type qui a voulu gagner du fric sur le dos d’une mutuelle et au détriment de ses adhérents. Ce n’est pas le premier, ni le dernier qui profite de ces organisations pour s’enrichir, ... 



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