En fait tout
dépendra dans la réforme de l’enseignement primaire avec la part
accrue donnée aux fondamentaux, le français et le calcul.
Car tout le reste
découle de là.
Et la réussite de
Blanquer se mesurera quand un maximum d’élèves sortis de la petite école
seront suffisamment armés pour affronter l’enseignement
secondaire et non pas propulsés automatiquement malgré d’énormes
lacunes dans le secondaire même sur mesure, dévalué, sans réelles perspectives, ce qui implique sans doute le retour d’un concours de fin d’études.
Il importe peu
d’enseigner le latin ou le grec ou d’autres langues modernes à
des enfants qui ne maîtrisent même pas le français, il faut que
les langues anciennes notamment viennent enrichir un terreau porteur
d’une connaissance correcte des structures de la langue maternelle.
Le certificat
d’études supprimé en 1989 donnait la mesure de l’éducation
culturelle et civique des enfants de 12 ans et donc de la valeur de
ceux qui étaient chargés de transmettre le savoir.
On voit trop souvent
des personnes – même diplômées - incapables de maîtriser
l’orthographe ou la grammaire et négliger les règles les plus
élémentaires de la syntaxe mais qui néanmoins ne dédaignent pas
de s’exprimer par écrit, ce qui qu’on le veuille ou non conduit
à un abaissement de la langue.
Elles ne sont pas
responsables puisque jamais au cours de leurs études on n’a
accordé à l’expression écrite l’importance qu’elle devait
avoir pour sanctionner un cursus professionnel.
L’acquisition d’un
diplôme ne doit pas être uniquement un label d’excellence dans un
domaine déterminé mais elle doit s’appuyer sur une ensemble de
connaissances générales qui doit faire l’objet de mesures qui ne
soient pas laxistes sans être excessivement sévères.