@LionBlanc
Bonjour discrète
mais identifiable apparition,
Vous
avez deviné, mon intention était aussi politique. Certes les
anté-socratiques et leur modèle de communauté de l’être sont à
des années lumière de la société de l’avoir devenu.
Comment
envisager une transition ? Dans le clip qui illustre le long
discours idéaliste de Chaplin, nous sommes dans l’atroce montée
en puissance du nazisme, forme caricaturale et dramatique du terme
inéluctable de la société de l’avoir dont la référence
grégaire reflète la vassalité léthargique des peuples. Et
pourtant le vrai critère qui conditionne le drame, se nommait Mammon
à l’époque du Pentateuque de Moïse, le prince de ce monde à
l’époque des évangiles de Jésus, le Capital au XIXe siècle avec
K. Marx...trois grands philosophes juifs. Pour ma part, je trouve que
les « évangiles » qui évoquent l’homme spirituel et
le « Manifeste » qui plante l’homme matériel
exclusivement, sont les deux références qui nous parlent de la
dichotomie de l’âme humaine.
Si
les modèles de société ne parviennent pas à prendre racine, des
personnalités isolées et réparties sur toute la surface de la
terre vivent réellement la communauté de l’être en eux même et
dans leur environnement immédiat. L’inconscient collectif des
peuples tient en état de veille le tout dans l’être du
néolithique. Les anté-socratiques nous accompagnent toujours. C’est
précisément au moment où le monde accomplissait un bond
spectaculaire dans l’ignominie avec Hitler, que des philosophes, au
terme du XIXe siècle, sous l’impulsion de Nietzsche et Marx mirent
en lumière un autre modèle de société possible en actualisant les
penseurs, scientifiques et artistes ioniens issus du matriarcat.
C’est en partie dans le même pays que s’élaborèrent l’ombre
et la lumière de concert, le mal et l’antidote. On ne peut pas
nier que la somme des concepts heureux furent déformés et dévoyés,
ce qui est la marque absolue du grand capital.
Merci
de la fraîcheur de votre passage.