J’va pas y aller par quat’ chemins, les derniers humoristes subversifs (bons ou mauvais)
sont morts (jeunes) :
Coluche,
Leluron,
Desproges,
Carette (Bruno) j’en oublie peut-être. Je ne sais si je peux le classer parmi les précedents car je ne l’ai jamais vraiment écouté : Elie kakou (je ne vois pas s’il avait des propensions subversives, l’exception qui confirme la règle peut-être ?)
ou mis à l’index :
Dieudonné et dans une moindre mesure le conte de Bouderbala pour son soutien à ce dernier et Bigard pour son « conspirationnisme ».
Qu’est-ce qui reste ?
Avez-vous déjà pu écouter du Palmade sans songer à apprendre à faire un noeud du pendu ?
Avez-vous déjà pu écouter du Gad ElMaleh sans avoir une soudaine passion pour les horaires des trains ?
Et les Dubosc, Boon, Ruquier, Debbouze, les chevaliers du fiel, Forresti, Sellig ... et toute la clique d’amuseurs pipi-caca, véhiculeurs des clichés les plus sordides, agents de formatages de la bien-pensance et de l’indignation autorisée, ne vous inspirent-ils pas un amour immodéré pour la roulette russe ?
Il y en a quelques-uns peut-être comme Gustave Parking , ou Benureau qui se démarquent un peu du lot. Mais on est loin des Coluches, la trouille des accidents de moto , de subites et foudroyantes maladies incurables ou de mise à l’index, peut-être ?
Et s’il y avait encore besoin de preuves des censures des auteurs qui sortent des clous, il suffit de regarder quelques semaines en arrière pour voir le sort réservé à PE Barré sur France inter. Scabreux il est vrai, mais c’est peut-être ce qui le sauve dans le sens où il est malgré tout autorisé sur les ondes finalement, car peu audible et repoussoir pour beaucoup donc auto-discrédité"
Concernant le présent article plus particulièrement :
Le titre : « Petit éloge de l’Humour et du Savoir-Rire en attendant la mort » ressemble à s’y méprendre à un hommage à Desproges ?