Mais bien sûr qu’il y a des possibilités de diffuser n’importe quoi de manière anonyme sur le net.
Et en plus, nos opérateurs internet n’ont pas que ça à fiche de vous pister. Petit exemple : j’ai déménagé récemment, et il a fallu pas moins de 3 appels à France Télécom pour que ce charmant vendeur de fil (je refuse le dégroupage) réussisse à retrouver mes anciennes coordonnées. Je n’aurais rien dû leur dire, tiens, ça m’aurait économisé deux mois d’abonnement...
Donc, pas la peine de tourner parano. Avec 100000 lignes ADSL de plus chaque mois en France, il n’y a plus un policier depuis longtemps derrière chaque internaute. C’est donc probablement en cherchant à être « discret » qu’on se fait repérer le plus aujourd’hui. On est en effet anonyme dans la foule, pas en rase campagne !
En diffusant sur certains réseaux anonymes, il y a en plus un vrai risque mélanger sa prose à tout et n’importe quoi. L’anonymat, c’est bien si ça garantit la liberté d’expression et d’opinion, mais ça craint un peu si c’est pour cotoyer un réseau pédophile, une secte, des barbus vengeurs ou des bandits pas manchots...
Pour ce qui est du texte visé par l’auteur, il ne s’agit que d’un article liberticide de plus de la part d’une équipe à bout de souffle. Texte liberticide, certes, mais déjà moisi. Rapport aux développements d’internet les plus récents.
Une dernière chose : si vous avez peur de Napoléon le Petit, votez pour quelqu’un de moins méchant !