Macron ne fait qu’appliquer la feuille de route de la Commission européenne pour la France !
Les électeurs n’ont pas voulu voter Asselineau pour sortir de l’ UE & de l’ euro ?
Alors de quoi se plaignent-ils exactement ??
On va avoir droit à 5 ans de pleurnicheries de toutes les euronouilles ??
Macron a été élu le 7 mais,
le 8 mai, piqure de rappel de la Commission européenne !Jean Claude Junker :
« nous sommes confrontés avec la France à un problème particulier,
les Français dépensent trop d’argent et ils dépensent au mauvais
endroit ».
« les Français consacrent entre 53% et 57% de leur Produit intérieur
brut à leurs budgets publics ; compte tenu du niveau relativement élevé
de la dette, cela ne peut pas fonctionner dans la durée ».
En clair, priorité au remboursement des intérêts de la dette par l’augmentation de la TVA et de la CSG et économies budgétaires à tous les étages !
Le budget de la France reste sous surveillance :
"( ...) Or en 2018, prédit d’un œil noir la
Commission, le déficit français pourrait remonter à 3,2%, sur la base
d’une croissance pronostiquée à 1,7%. Si une telle « dérive » se
confirmait, Paris resterait soumis à la procédure de surveillance
rapprochée prévue en cas de « déficits publics excessifs ». Aujourd’hui,
outre la France, l’Espagne et le Portugal font l’objet de cette
procédure infamante.
Certes, le nouveau président s’est
engagé à renouer avec une stricte obéissance aux normes budgétaires
européennes. Reste que passer en dessous des 3% semble quelque peu
contradictoire avec des promesses de campagne, non pas tant en faveur du
monde du travail (qui n’a pas grand-chose à attendre) que des
entreprises : M. Macron a en effet promis de pérenniser le Crédit
d’impôt dit pour la compétitivité et l’emploi (CICE), soit 20 milliards –
une paille.
Le nouveau maître de l’Elysée compte sur
sa réforme choc « du marché du travail » (et donc du code du même nom)
par ordonnances pendant l’été pour négocier une indulgence provisoire de
Bruxelles… et de Berlin.(...)