Bonjour,Le sujet posé est intéressant, mais certains points ne sont que survolés...
Ils ont ensuite réussi le concours de maitre de conférence, souvent
biaisé d’ailleurs car fonctionnant par cooptation mais tel n’est pas ici
le débat...
il n’y a effectivement aucun concours de maitre de conférence, les universités étant libres de recruter qui elles veulent.
Egalitaire parce qu’au fond on aime bien l’idée républicaine qui
consiste à imaginer un ascenceur social pour tous. Et élitiste, parce
qu’au fond, on préfère embaucher les meilleurs que les médiocres.
Certaines L1 affichent un taux d’échec à 70%. Comment est-ce possible ?
Avant de cracher sur les profs, il faut peut-être se poser une question : si on veut un système qui permette à tout le monde de tenter sa chance pour devenir « dirigeant », mais qu’on n’a qu’un dirigeant pour 10 exécutants (aucun intérêt d’avoir plus), on a structurellement 90% de « déchets ».
A une époque, la sélection se faisait au certificat d’étude, puis au baccalauréat.
Aujourd’hui, le certificat d’étude n’existe plus et le baccalauréat affiche 80-90% de réussite. Alors la sélection se fait plus loin.
Et si jamais on avait pas le taux d’échec de 70% en L1, le problème ne serait que déplacé, on se retrouverait avec « 70% des diplômés ne trouvent pas de travail ».
Le problème, c’est tout simplement la connerie inhérente d’une société pensée comme une pyramide, avec une « élite » et des « gueux », qui pousse chacun à vouloir faire partie de l« élite », alors que le nombre de place est structurellement limité...