Vous êtes
définitivement incorrigible : tout fait eau à votre moulin, pour faire du chiffre ? visiblement vous ne concevez la liberté
d’expression que strictement encadrée.
Les déviants qui
sont nombreux à refuser les carcans imposés par le bon goût de
ceux qui en sont souvent bien dépourvus sont intolérables.
Il y a une meute qui s’est libérée ou que l’on a libérée, qui trafique les faits pour faire dire à Danièle Obono ce qu’elle n’a
pas dit en oubliant volontairement qu’elle a fait œuvre utile en signant avec
beaucoup d’autres - qui ne font pas encore l’objet d’une vindicte
aussi vaine qu’imbécile - une pétition pour la liberté
d’expression en France.
Vous vous empressez d’emboîter le pas
aux vociférants.
J’ai vu la manière
dont des journalistes ou qui se croient tels et qui s’affublent
eux-mêmes du statut de grandes gueules, (ce qu’ils sont assurément
mais sont surtout particulièrement creux) ont accablé Danièle Obono
qui est restée étonnamment calme devant tant de malfaisance
gratuite.
Elle a essayé d’argumenter en pure perte d’ailleurs avec des
personnes qui n’avaient qu’une seule intention obtenir sa
condamnation devant l’opinion publique dont on sait combien malheureusement elle est grégaire quand elle n’a pas purement et simplement démissionné.
J’espère que les
caractéristiques ethniques de la dame ne vous ont pas encouragé à
la malmener mais en tout cas vous recevrez les applaudissements de la
faune qui a de l’identité française une définition
particulièrement débile.
La liberté
d’expression qui vous agrée ressemble furieusement aux états
d’âme très orientés de Valls qui avait fait interdire un
spectacle de Dieudonné au prétexte qu’il contrevenait à un tabou
de la société, à savoir critiquer l’un ou l’autre aspect de la déférence absolue envers l’état d’Israël.
On en revient,
talent en moins, au nationalisme obtus d’avant-guerre quand une
communauté, autre que celle que vous vous plaisez à fustiger
fréquemment, était tenue responsable de tous
les dysfonctionnements d’un système qu’en fait personne chez eux
n’avait à l’époque la moindre envie d’amender ( et pour cause, ils en profitaient ) mais dont les
défaillances étaient mises au compte des manigances clandestines de ces
particuliers qui cumulaient, paraît-il, la puissance de l’argent
et étaient porteurs des prétendues visées d’un tribalisme prédateur.
Du statut de victimes expiatoires ils sont devenus les intouchables de notre époque...
Qu’à cela ne tienne, d’autres les remplacent.