Le sujet de votre article est bien d’instruire un procès en « sorcellerie » aux dépens de Madame Obono, coupable de revendiquer le droit à la liberté d’expression.
J’ai bien lu votre texte.
A l’époque, je ne me souviens pas de l’avoir lu ni survolé mais je m’impose parfois des périodes de diète où je consacre mes loisirs à autre chose qu’à mon ordinateur .
Il est
sincère et la dame que vous citez et qui n’a sans doute pas des
prétentions à la grande poésie a fait, elle aussi, une belle
performance littéraire bien que son texte me semble un peu long pour
exprimer de manière percutante la nostalgie d’un temps révolu.
Plus de concision
aurait renforcé, me semble-t-il, le propos mais enfin ce n’est que
mon avis.
Il faudrait donc être de mauvaise foi pour ne pas vous faire le crédit des bons sentiments et même de l’analyse - du moins économique - des causes de cette désaffection des gens pour le grand-âge.
Maintenant je me
perds en conjectures sur le rapport entre cet attachement aux valeurs
humanistes que vous célébrez à cette occasion et d’autres
déferlements de prose plus contestables.
Je voudrais vous
rappeler mais vous le savez sûrement que, dans ces pays dont
proviennent ceux qui vous indisposent tant, les vieux font l’objet
d’une vénération que le monde moderne n’a pas encore réussi à
abattre et à cet égard les valeurs qu’ils amènent avec eux
devraient plutôt vous séduire que de causer ces manifestations de
rejet dont vous êtes trop souvent à mon gré l’échotier ou le
promoteur.