La destruction du système des retraites est organisée.
Les fautifs sont la Commission Européenne, par exemple avec la scandaleuse directive
sur les travailleurs détachés qui ne paient pas les cotisations sociales
françaises.
C’est aussi la Banque Centrale Européenne qui plombe
avec des taux d’intérêts négatifs l’épargne et les placements des caisses de retraite,
pour continuer le scandale des bonus bancaires pour des spéculateurs
criminels qui détruisent nos emplois et font grimper le prix des
matières premières.
Même nos propres dirigeants français ont accepté et continuent
d’accepter sans se battre vraiment, ces réformes catastrophiques pour
les citoyens de ce pays.
Ils ont commencé à geler l’augmentation des
retraites, ça a marché à cause de syndicats de salariés. La France ne reconnaît malheureusement pas aux retraités le droit de créer des syndicats pour les défendre.
Maintenant,
c’est le ballon d’essai pour commencer à faire baisser les retraites nettes par la
CSG.
Si ça marche, la prochaine étape en France, c’est la diminution de
10% des retraites, puis 20%, puis 30 comme en Grèce.
Pourtant depuis le blocage des retraites, les salaires privés et publics ont continué à augmenter et les bénéfices ont explosé comme les vrais prix. Les vrais pigeons, ce sont les retraités.
Parler de solidarité pour l’augmentation de 1,7% de CSG des retraités est une insulte, car les retraités sont désormais discriminés sans scrupule en matière d’assurance maladie, avec des tarifs de mutuelles complémentaires déments, non déductibles et non contrôlés par l’état complice.
Un retraité qui travaille paie les cotisations chômage et retraite, sans avoir aucun droit correspondant.
Les retraités ont donc raison de refuser la solidarité à sens unique !
La minimum de conscience et de justice consisterait à reconnaître aux retraités un crédit d’impôts égal aux cotisations de mutuelle maladie.
« Qui se fait brebis, le loup le mange. »
Si les retraités ne veulent plus se faire tondre la laine sur le dos,
une seule solution : se mettre en meute et mordre comme des moutons
enragés.