@ kalachnikov,
« Mon idée est qu’on barbote en plein refoulement, là, et non seulement chez Freud mais aussi chez tous ceux qui le tiennent pour une idole. »
Je ne suis ni « idolâtre », ni « méprisant » c’est là toute la différence entre nous, car qu’on le veille ou non, l’un et l’autre ne sont que les deux faces d’une seule et même pièce.
Je me borne juste à rendre compte d’une réalité clinique qui ne cesse de démontrer sa pertinence dans le monde « réel » en corrigeant les apories de la théorie freudienne, tout en restant basée sur l’inconscient. Encore faut-il la connaître pour pouvoir en juger.
Les auteurs que je présente sont considérés comme ayant apporté les plus grandes contributions de ces cinquante dernières années dans nos connaissances sur la perversité. Leurs travaux ont des implications remarquables dans le domaine de la criminologie. Pour le comprendre, encore faudrait-il cesser d’être obsédé par Freud, tant pour l’idolâtrer que pour le mépriser. Bonnet/blanc et blanc/bonnet.
Ôter les oeillères au lieu de vous aveugler pour ne pas voir la vérité qui se dégage de ce fil conducteur. On dit que l’amour est aveugle, mais on oublie souvent de dire que la haine l’est aussi et probablement bien plus encore que l’amour.
Le plus risible dans l’histoire, c’est que j’ai exactement le même type de débat avec les croupies de Freud. Ce qui aurait tendance à démontrer le manichéisme de ses partisans, tout comme celui de ses opposants. Cela me fait penser à la lutte que se livrent les fascistes et les anti-fascistes. A la fin, plus personne, même pas eux, ne sont capables de reconnaître qui est qui.
C’est d’un risible... vraiment... « Voir la paille dans l’œil du voisin, et ignorer la poutre que l’on a dans le sien. » Telle est votre devise ?