@chantecler
Bonjour et
merci pour cette lecture. Il faut néanmoins te méfier des messages du matin, produits
pour prendre en pleine
figure tous les vents contraires renforcés pendant la nuit, dopant les effets
de la caféine ... Quant à Œdipe
rentré à point d’heure rond comme une barrique, j’avoue ne pas avoir pensé une seconde
à lui ! Je rebondirais
plus volontiers sur le transgénérationnel. « Montrez-moi les Parents »,
reste mon expression favorite. La
triangulation que tu évoques au sujet du Père a fait long feu, avec ou sans
leur consentement beaucoup brillent par leur absence et les utérus artificiels
qui s’en viennent ne vont pas nous rassurer sur le rôle éminent du Daron. Quel rôle ? Quel
moment de vie sans la moindre possibilité de l’once d’un début de parité est
dévolue à jamais au géniteur ? Un instant. Cinq secondes. Cinq secondes dans toute une vie, indispensables entre un Père et son Fils. Le vieux va rassembler son courage et ses forces, se racler la gorge en essuyant
maladroitement quelques larmes invasives propices aux grands moments, il va faire face à ce beau miroir tout neuf et lui dire dans
la plus belle langue du monde : "Pars
vite mon Fils, et reviens tard" ...