@mmbbb
Je crois que nous sommes d’accord sur bien des points : Hallstein, Wiesel, Franck, Barbie, Bousquet, von Braun, les propagandes européiste et sioniste...
Mais le livre présenté par J.-Fr. Chalot ne semble pas axé sur l’holocauste des juifs (et encore moins sur l’exploitation écoeurante que peuvent en faire les défenseurs haineux du régime israélien, lequel a fait siennes vis-à-vis des Palestiniens certaines des méthodes de répression employées par les exterminateurs du peuple hébreu, alors qu’il aurait dû être un exemple de tolérance et de respect de la vie humaine pour le monde entier), mais plutôt sur la vie de toutes sortes de prisonniers, notamment politiques, dans le camp nazi de Buchenwald.
Si j’en crois le compte rendu de J.-Fr. Chalot (j’en saurai bien sûr davantage quand j’aurai lu le bouquin), je pense que ce livre est intéressant justement parce qu’il semble rééquilibrer du côté des non-juifs, sans exclure les israélites, le souvenir de l’enfer qui fut enduré par les déportés, tous égaux face à la répression et face à la mort, qui étaient animés par une volonté commune de lutter désespérément contre leurs geôliers ; enfer qui est aussi le sort réservé aux enfermés de Gaza, aux civils syriens détenus dans leurs propres villes et villages par des rebelles coupeurs de têtes ou d’une manière plus générale aux réfugiés de guerre dans d’autres camps, en Grèce par exemple (des guerres provoquées par l’Occident). D’ailleurs, le seul juif évoqué par monsieur Chalot est Marcel Dassault.
Vous avez raison, l’entretien de la mémoire du passé ne doit pas servir à rejeter dans l’ombre les problèmes économiques et sociaux très graves que rencontrent nombre de nos compatriotes au moment où les entreprises du Cac 40 engraissent comme jamais. Ce n’était visiblement pas l’intention de l’auteur.
Bonne soirée.