Grain de sel :
Les Juifs plus intelligents
que la moyenne ?
Les enfants, dès l’écriture de
la première Torah, avait l’obligation de la connaître profondément donc de la
lire, et donc, auparavant, d’apprendre à lire… Les enfants de confession juive
apprenaient à lire très tôt.
De l’Antiquité, au Moyen-Âge,
et aujourd’hui encore les juifs sont considérés comme des lettrés.
Ils lisaient, décodaient les
texte, les interprétaient, donc disposaient des clefs de la connaissance : une
porte ouverte sur l’universel… ce qui renforçait leur homogénéité culturelle mais
les isolait de la communauté proche, régionale et nationale.
Au Moyen-Âge, sous Louis-le-Neuvième,
imaginons un enfant juif au milieu d’un troupeau de lardons de la multitude vulgum pecus.
La lecture obligatoire, chez
nous n’apparut qu’à la fin du XIXe siècle.
Le savoir forge cette communauté
depuis l’Antiquité. Enviée et méprisée par la majorité du corps social, elle
devient cependant indispensable et haïe des pouvoirs royaux représentants de
Dieu sur terre.
Leurs pires ennemis, tapis derrière
les piliers de cathédrale étant, bien entendu, l’autre possesseur de la lecture
et du verbe : l’évêque et son armée de moines et de religieux.
L’accès à la propriété foncière n’est
pas interdit mais difficile, isolée intellectuellement – atteint aussi de l’hybris
d’une pseudo supériorité intellectuelle, maladie facilement transmissible que l’on
soit juif ou pas, différent par la religion (de surcroit accusé du crime d’un
nommé Jésus) la ghettoïsation devient protection.
La prise de Constantinople par
les Turcs entraîna la fuite des Juifs qui partirent avec, sous le bras, des
monuments de littérature et de philosophie grecque
On leur doit la période de la
Renaissance, qui sortit notre Occident de la monotonie papale.
Les Médicis les remercient
encore.