Votre présentation me renvoie tristement à l’affaire Gabrielle Russier (dont l’ex mari était un de mes amis très proches). Et à Phèdre... [Jeune, en étudiant la pièce de Racine, j’avais été frappé du destin tragique des femmes pour lesquelles le temps courent si vite. J’imaginais que l’amour, la passion, d’une femme pour un jeune garçon c’est aussi la profonde tragédie de cette adolescence qui s’enfuie si vite, avant qu’elles ne la saisissent, pour les femmes. Il n’y a aucun parallèle pour un homme.. ]
Gabrielle Russier a bien sûr été victime de la haine petite bourgeoise mais aussi, surtout, du contexte politique de l’époque qui marquait une réaction coercitive aux aspects libertaires de mai 68.
Pourquoi est-ce que dans le cas Macron cela se passe mieux ?
Je ne connais rien du contexte, en raisonnant je me dis d’abord que la passion est sûrement absente. Rien n’est plus proche de la tragédie que la passion véritable.
Et surtout ce système dominant terrible inhumain, qui conduit d’ailleurs l’humanité à se perte si elle ne s’en débarrasse pas à temps, le néo libéralisme a besoin de ce que j’appellerai des façades.
L’écologie politique, le blabla sauvons la Planète ou le climat, en est une. L’action « humanitaire » en politique étrangère en est une autre (qui marche malgré les désastres que cela provoque et qui devraient ouvrir les yeux aux gens). La libéralisation des mœurs, l’action vis à vis de l’important mouvement LGBT, en constituent une autre.
Donc le contexte politique est cette fois favorable..