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Commentaire de Daniel Roux

sur Une insigne maladresse : M. Macron, le général P. de Villiers et les Armées


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Daniel Roux Daniel Roux 18 juillet 2017 12:24

Cela s’appelle une injonction paradoxale et cela crée des troubles mentaux.

D’un côté vous avez les groupes de pression militaro-industriels qui veulent des guerres pour vendre du matériel.

Tous les présidents disent : D’accord ! On comprend ! Les affaires d’abord ! On va allé bombarder quelques peuples en Asie et en Afrique.

Forcément, ça coûte ! Parce que le matériel, l’intendance, les galons de l’infanterie des groupes de pression, ça coûte, même en ratiboisant les frais, sur les soldes, sur les invalides, sur les conséquences de la guerre, le terrorisme (et non l’inverse comme on voudrait nous le faire croire.)

De l’autre côté, vous avez une dette de 2147 milliards qui grossit, qui grossit, qui nous démonétise face à la concurrence allemande, qui fait boule de neige à cause des intérêts, qui menace l’avenir, qui discrédite les politicards incapables d’équilibrer un budget.

Alors Macron doit raboter un peu partout, en continuant à subventionner les riches actionnaires à travers leurs multinationales et en maintenant les niches fiscales, pour les mêmes.

De Villiers est dans son rôle en râlant. Il fait ce que font tous ceux à qui Macron demande des économies. Il faut protester sinon la prochaine fois, ce sera pire !


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