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Commentaire de Sigismond

sur Au-delà du général de Villiers, Emmanuel Macron signifie que la chienlit, c'est fini


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Sigismond Sigismond 21 juillet 2017 16:35

@l’auteur

 

vous n’avez rien compris. Le rôle d’un chef c’est de décider, je vais y revenir, et pas de pourrir ses grands subordonnés devant leurs propres subordonnés. Si vous pensez qu’on peut commander en humiliant, il ne reste plus qu’à espérer que vous n’avez personne à commander. Et si vous avez une conception identique pour l’éducation je plains vos enfants si vous en avez.

Alors décider, c’est quoi ? C’est choisir entre différentes options en étant éclairé. De Villiers ayant été placé devant le fait accompli, son avis n’a donc pas été pris en compte en amont. Dans cette affaire il semble que le choix ait été à la fois opportuniste (qui on déplume - le plus), et dogmatique. 

Il est toujours facile de plumer les armées. C’est une habitude qui commence à dater. Fastoche, ils ne peuvent pas faire grève, ont un droit d’expression réduit (chose sur laquelle Macron a insisté = fermez vos gueules), ... ce sont des victimes idéales. C’est sûr que c’est plus facile de les taper que les syndicats subventionnés et toutes les associations qui vivent aux frais de l’Etat.

Et puis il y a, ça c’est le dogme, cet acharnement à atteindre dès cette année les objectifs fixés par oukaze par Bruxelles, donc Merkel. C’est donc priorité donnée à la rigueur budgétaire imposée de l’extérieur sur la capacité opérationnelle et la sécurité des militaires en opération. Ce choix n’est acceptable que si on réduit les missions, que si on les réévalue. Et il n’en est pas question. Alors que le plus haut responsable militaire s’en émeuve, et quels que soient les termes employés, devant la représentation nationale (et en plus en huis clos) qui l’y invite, ce n’est pas un caprice mais l’exécution de son devoir. ç’aurait été une faute de la part du général de Villiers de ne rien dire. C’est une faute du chef de l’Etat de le pourrir publiquement pour l’avoir fait, et sans doute pas un acte d’autorité légitime. En tout cas un vrai chef n’agit pas ainsi.


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