Le scandale de l’année : la
ministre Muriel Pénicaud a gagné 1,13 million d’euros grâce au
licenciement de 900 salariés.
Pourris par l’argent.
Je ne vois pas d’autre expression pour
les qualifier.
Ils sont complètement pourris, car ils
ne pensent qu’à l’argent.
En théorie, ils sont « l’élite
de la France ».
Mais dans le monde réel, ils sont
pourris.
Comme dit le proverbe, le poisson
pourrit par la tête.
Dernier exemple en date : la
ministre Muriel Pénicaud.
La ministre Muriel Pénicaud a gagné
1,13 million d’euros grâce au licenciement de 900 salariés.
Ils n’allaient pas bouder leur plaisir, en plein examen de la
loi sur la réforme du Code du travail. Dans un hémicycle désert,
jeudi 27 juillet, les sénateurs du groupe communiste ont
accueilli la ministre du travail, Muriel Pénicaud, en brandissant
des exemplaires de L’Humanité du jour en guise de
banderoles.
Dans son édition du jour, le quotidien communiste raconte en
effet dans le détail comment, en avril 2013, celle qui était
alors directrice des ressources humaines (DRH) de Danone a vendu des
actions de l’entreprise et réalisé un joli bénéfice de près de
1,13 million d’euros en un tournemain, alors qu’un plan de
restructuration frappait 900 salariés du groupe d’agroalimentaire,
dont 230 en France.
Si l’affaire est légale, elle n’en illustre pas moins le
cynisme des marchés financiers. Que des suppressions de postes
soient annoncées et l’action d’un groupe a toute chance de
s’envoler, faisant miroiter de meilleurs taux de rentabilité et
incitant les « gros » actionnaires en Bourse à empocher
leurs gains.
La ministre du travail n’aura pas résisté à cette façon
d’enrichissement rapide, en revendant ses actions ce 30 avril
2013, deux mois après l’annonce du plan d’économies du
19 février. Sans considération, donc, pour le contexte social.
Comme l’écrit L’Humanité, l’ex-DRH de Danone a
alors décidé de débloquer son plan de stock-options, dont le délai
de garde de quatre ans venait d’expirer, pour revendre aussitôt
ses parts, avec une plus-value de 1,129 million d’euros. Sa
déclaration du 10 mai 2013 à l’Autorité des marchés
financiers (AMF), effectuée conformément à la règle, en atteste.
La mécanique des stock-options est simple : attribués aux
dirigeants d’entreprises cotées, ces titres leur octroient le
droit d’acheter des actions de leur société à un prix
avantageux, fixé à l’avance, après un temps de présence.
Celles-ci sont revendues au moment opportun.
http://www.lemonde.fr/politique/article/2017/07/28/l-embarrassante-plus-value-de-muriel-penicaud-chez-danone_5165886_823448.html