@baldis30
Au sujet des mesures et/ou interventions administratives, je vois que vous passez avec plaisir de l’oxymoron au pléonasme...
J’aime bien ce papier de Victor, et ne lui trouve pas un air convenu, une resucée du discours sécuritaire dominant. Je suis dans une région éminemment sensible à la chose, mais qui par suite des incendies, en particulier des grands incendies de forêt de 1949 en landes girondines (82 morts : pompiers, agents des eaux & forêts, civils bénévoles et militaires d’un régiment d’artillerie ; commémoration là où je réside le 20 août) s’est formidablement organisée, au plan des institutions et des hommes (DFCI), au plan du cadastre forestier avec de larges coupe-feu, ainsi que, sous l’impulsion de la MIACA le mitage du territoire landais (canton de Houeillès-Albret en Lot-et-Garonne, landes médoquines et landes girondines, département des Landes au nord de l’Adour), en particulier sur le territoire des « Landes de Gascogne », la mise en place de tours de guet, puis l’équipement en hélicoptères (des SDIS) et la télédétection (satellitaire mais à l’avenir par drones).
Il n’empêche, le feu y fait encore des ravages. Généralement dû à des négligences, la principale étant la clope, le mégot ; mais il y a aussi les incinérations idiotes. Une autre source d’étincelles ou de contacts brûlants : les engins motorisés (à moteurs thermiques) en forêt, quads surtout, motos, 4x4 . Une réglementation communale se met progressivement en place sous la coordination du Parc naturel régional des Landes de Gascogne.