La surpopulation humaine est à l’origine des principaux fléaux dont souffrent la biosphère et des principales menaces pour la vie des populations.
L’augmentation de l’espérance de vie crée d’importants déséquilibres. Il y a moins de décès que de naissances. Le nombre de ceux qui ont plus de 70 ans augmente par rapport au reste de la population, occasionnant des déséquilibres économiques importants et des tentations de politiques de rééquilibrages générationnels.
Déjà, certains pays limitent les soins aux plus de 80 ans.
La question de la survie à tout prix sera posée, surtout pour les bas revenus.
D’autant que l’éducation et la libération des femmes ont permis de diminuer la fécondité.
L’Afrique reste très en retard sur le reste du monde. C’est la région du monde où la pression démographique se fera le plus ressentir, aux dépens des parcs naturels protégeant ce qui reste de la biodiversité.
La misère persistante en Afrique provoquera des mouvements de population en et hors continent, induisant des réactions protectionnistes et des changements de politique.
En Asie, la raréfaction des terres agricoles et des ressources vitales exacerberont les rivalités entre les grands pays, le Pakistan, l’Inde et la Chine mais aussi avec les plus petits comme le Vietnam.
Si le pire n’est jamais certain, en l’occurrence, il est déjà inscrit dans les projections des situations à venir.
Contrairement à ce que laisse entendre les médias, relais des grands intérêts financiers, nous n’avons pas et nous n’auront pas, de planète de rechange.