@Fergus
Je prends la liberté
d’intervenir dans ce débat : moi-même, il m’arrive de
donner mon assentiment à la publication de textes qui sont aux
antipodes de mes opinions, il leur suffit d’avoir une certaine
facture littéraire, bref d’être écrit en un français correct et
de ne pas prendre des libertés avec la syntaxe.
La liberté
d’expression n’implique pas la liberté d’agresser le langue.
Le problème de Mr Rakotoarison n’est pas dans
ce qu’il écrit ni dans la façon correcte dont il écrit, il est,
je pense, dans le fait que l’on parvient difficilement à détecter
une seule idée personnelle de sa part dans la logorrhée qui lui
fait donner son avis sur tout et même n’importe quoi comme cet
épiphénomène sans intérêt qui est le non-port de la cravate
(comme s’il fallait se déguiser en ce qu’on n’est pas pour
avoir le droit à la parole ). Qui trop embrasse mal étreint.
On dirait bien qu’il
« noircit du papier » pour le simple plaisir d’aligner des
mots, ce qui ne serait pas en soi condamnable si l’on pouvait en
discerner l’objet.
Qui ne saut se borner ne sut jamais écrire ( Nicolas Boileau )
Avec pour délayer
le tout, un usage abusif à des illustrations de toute nature.
Après une
digression quasi métaphysique sur la mort dont on peut penser ce que
l’on veut mais qui n’a guère entraîné l’enthousiasme des
lecteurs, on retombe ici sur le plancher des vaches avec le même résultat calamiteux.