@El_Arabi_El_Acil
lis un peu les journalistes de ton pays, ils sont courageux eux malgrè la censure, et leur analyse n’est pas une farfelue comme la tienne.
Essaie de réflechir autrement que comme un tambour
Tu n’es en phase ni avec l’histoire ni avec l’Algérie actuelle.
ARTICLE
EL WATAN ORAN
Après
cinquante ans d’indépendance,
EXTRAIT
du journal Algérien EL WATAN pour le cinquantenaire de
l’indépendance.
la
jeunesse algérienne rêve de liberté
En
ce cinquantenaire de l’indépendance,
les
jeunes Algériens rêvent
de
liberté. Nés durant la crise des
années
1980 ou pendant la folie
meurtrière
des années 1990, ils ne
retiennent
du combat des hommes
du
1er Novembre que de vagues notions
apprises
à l’école. « L’indépendance
représente la
fin
d’une galère et l’avènement d’une autre, plus
grande
encore », nous dit ainsi Amine, soulignant
qu’il
ne peut s’empêcher de penser que l’Algérie
ne
méritait pas un tel destin.
« J’étouffe »,
nous dit-il. Sur ses frêles épaules
repose
une pression presque inhumaine : « Nous
avons
des projets, des ambitions, mais toutes les
portes
sont fermées. Face à cela, nos parents
attendent
beaucoup de nous et tout ce qu’on peut
leur
offrir, c’est l’image d’un jeune qui regarde le
temps
passer ». Amine « étouffe » parce qu’à vingt
ans,
on l’empêche de rêver.
« Ceux
qui ont pris les armes contre la France
étaient
des jeunes épris de liberté, que sont-ils
donc
devenus ? », s’interroge-t-il.
C’est
là que réside, peut-être, l’un des plus
grands
contrastes de la jeunesse algérienne. Leur
rapport
au pays oscille entre amour et rejet.
Cinquante
ans après la fin de la guerre,
cette
jeunesse n’a pas de héros auxquels s’identifier,
pas
de symboles, pas de repères et même
pas
de rêves auxquels s’accrocher… A.
B.
Extrait
du journal Algérien d’Oran El WATAN
Des
pans de l’histoire demeurent encore tabou.
« Des
questions comme Melouza, Messali, une
approche
critique de l’UDMA, des Ulémas restent
tabou
à l’institut d’histoire. L’autocensure est
aussi
de mise, d’autant que des enseignants sont
également
des fonctionnaires dans des institutions
publiques »,
déplore l’historien. Ainsi, un
demi-siècle
après l’indépendance, la Révolution
reste
encore un enjeu de pouvoir
Embrigadée,
elle est mise sous tutelle au profit
d’une
idéologie autoritaire.