@Cateaufoncel
Et voici la preuve de l’évolution du monde scientifique sur la question de l’existence des races. Il s’agit d’un extrait d’un article publié sur le site des sceptiques du Québec, peu avant la volte-face de Richard Lewontin (voir ci-dessus) - juif, marxiste et pacifiste, c’est le prototype même du négateur a priori de l’existence des races humaines :
« Depuis la parution, en
1972, de l’article de Richard Lewontin intitulé « The Apportionment of Human
Diversity » dans Evolutionary Biology, la plupart des scientifiques ont accepté
l’opinion que la race est une construction sociale. L’idée a cependant été remise
en question par Armand Marie Leroi*, selon qui Lewontin a
commis l’erreur de prendre les gènes un par un sans trouver celui qui était
responsable de la race. Par contre, si l’on prend ensemble un groupe de gènes
variables – quelques centaines à la fois – la chose devient très facile à
faire. D’ailleurs, une étude menée en 2002 par des scientifiques des
universités Southern California et Stanford a montré que si on prend un
échantillon de sujets venant de partout au monde et qu’on les rassemble, à
l’aide d’un ordinateur, en cinq groupes à partir de leurs similitudes
génétiques, les catégories qui résultent renvoient à l’Europe, l’Asie de l’Est,
l’Afrique, l’Amérique, et l’Australasie, ce qui correspond plus ou moins aux
grandes races de l’anthropologie traditionnelle. »
* Professeur de biologie du développement