L’implantation progressive du Hezbollah au Venezuela est une menace pour les USA.
Le Hezbollah y est implanté depuis les années 90 et développe des activités de trafic d’êtres humains, de contrebande (contrefaçons et cigarettes), rackets (impôt obligatoire chez les commerçants d’origine libanaise), fraude financière, blanchiment d’argent et bien-entendu trafic de drogue.
Le Venezuela est une plaque tournante du trafic de cocaïne.
C’est au plus haut niveau gouvernemental que le Hezbollah trouve son soutien au Venezuela, en effet, le ministre de l’Intérieur et de la Justice de Caracas n’est autre que Tarek el Ayssami.
Sous la houlette du ministre el Ayssami, deux membres du Hezbollah, les libanais naturalisés vénézuéliens, Gahzi Nasserdine (ex chargé d’affaires en poste à l’ambassade du Venezuela à Damas et son frère Ghasan Atef Nasserdine sont chargés de recruter de jeunes vénézuéliens d’origine arabe et affiliés au parti de Chavez, le PSUV (Partido Socialista Unido de Venezuela) pour les envoyer dans des camps d’entraînement au Liban et les préparer à la lutte asymétrique contre les Etats-Unis.
Le Hezbollah vénézuélien organise le trafic de la cocaïne depuis le Venezuela vers les Etats-Unis via Haïti, la république Dominicaine, le Nicaragua, le Honduras, le Guatemala et le Mexique, il organise, par voie aérienne et maritime, le trafic de la cocaïne vers l’Europe via l’Afrique de l’Ouest (Guinée Bissau, Guinée et Sierra Leone) principalement et aléatoirement par l’Espagne et le Portugal. L’aide du Hezbollah portée au narcotrafiquants se rémunère à hauteur de 12% des bénéfices. L’argent ainsi récolté au Venezuela suit les voies des paradis fiscaux (Panama, Hong-Kong …) pour aboutir dans les caisses du Hezbollah à Beyrouth.
De plus, au Venezuela, le Hezbollah est très présent dans l’île Margarita qui est une zone franche où il tient une réputation de faussaire (passeports, visas, dollars …)
Ces éléments à eux seul justifierait une intervention militaire des Etats Unis au Venezuela.