@sls0
aimer ou ne pas aimer, là n’est pas la question,
mais la liberté d’expression est un bien trop précieux pour qu’on joue avec.
On peut être tout à fait en désaccord avec ce qu’écrit quelqu’un, mais pas demander à ce qu’il soit censuré, sauf si la loi en décide autrement.
ce
qu’il faut défendre ce n’est pas ce que Charlie hebdo dit, mais
son droit à le dire.
un avis autorisé qui a failli couter la vie à son auteur.
Dans un
éditorial intitulé « Les autruches en vacances », le
directeur de la publication Riss, grièvement blessé lors de
l’attentat de 2015, regrette qu’"aujourd’hui, plus
personne ne s’interroge sur le rôle de l’islam dans l’idéologie
de Daech (acronyme arabe de l’Etat islamique, ndlr). Le bourrage de
crâne a réussi à nous faire admettre que le +fait religieux+ ne
doit pas être discuté".
Le débat sur la place de l’islam, deuxième religion en France
(environ 4 millions de fidèles), s’est imposé sur la place
publique, nourri par la radicalisation jihadiste et la vague
d’attentats sans précédent qui a frappé le pays depuis 2015 (239
morts).