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Commentaire de Daniel Roux

sur L'avènement de l'argent. L'encerclement du monde pour les gouverner tous


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Daniel Roux Daniel Roux 28 août 2017 10:47

Lorsque Diogène reçut la visite d’Alexandre, compte l’une des rencontres humaines les plus paradoxales.

« Ôtes-toi de mon soleil » aurait dit le premier au deuxième qui lui demandait de quoi il avait besoin.

On ne sait pas ce qu’a répondu le Conquérant avide de gloire, de conquêtes et de richesses à celui qui prônait la recherche du bonheur dans le dénuement le plus extrême et vivait comme un chien - d’où le terme cynique.

On ne sait pas non plus qui de Diogène ou d’Alexandre se considérait comme le plus heureux.

Il ne faut pas confondre : la valeur, la monnaie et l’argent métal (ou l’or) dont on fait des pièces de monnaie.

La monnaie est un moyen de transporter de la valeur dans le temps et dans l’espace.

La qualité d’une monnaie est fonction du nombres de personnes qui la reconnaît comme telle, de la zone géographique où son usage est acceptée et de sa résistance à la dépréciation.

La pièce en argent métal (ou en or), est un moyen, parmi d’autre, de matérialiser la monnaie.

La différence entre le papier monnaie et la pièce en argent métal, est que le premier repose sur la confiance en l’émetteur, confiance toujours mal placée parce que toujours trompée, et que le second possède une valeur intrinsèque, indépendante de l’émetteur et même de sa date d’émission.

Un assignat datant de 1793 ou d’un billet de 10 Francs de 1963, par exemple, ont perdu toute leur valeur sauf pour les collectionneurs.

Un talent de 16,82 grammes d’or permet d’acheter à peu près autant de purs-sangs, aujourd’hui qu’il y a deux mille ans.


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