@Ariane Walter
« ...elle avait tout pour elle. »
Ce n’est pas mon avis. Empêtrée dans un programme économique qui eixgeait la sortie de l’euro, contre une large majorité de Français, qui n’ont pas encore assez bavé de l’U.E.. elle aurait dû écraser Macron sur l’opinion qu’il a de la France et des Français*, et le faire exploser avant qu’il ne puisse se lancer sur le terrain de l’économie où il avait, pour le téléspectateur moyen, l’avantage, insurmontable. du type-qui-a-tout de même-été-banquier.
Personne ne me fera croire que les économistes du Front national, professeurs d’université comme les autres, étaient plus mauvais que les autres - surtout si on les juge aux résultats qu’ils ont obtenu jusqu’à présent, mais Marine Le Pen était quand même plombée par la réputation de nulle en économie que la caste politico.médiatique lui fait depuis des années.
Pour moi, elle ne pouvait donc pas gagner, et j’ai toujours pensé, au fond de moi-même, que c’était mieux ainsi. Les pouvoirs forts ne l’auraient pas laissé gouverner, aux rangs les plus élevés de l’administration, des fonctionnaires auraient certainement saboté la politique du gouvernement et, je le répète, les Français n’ont pas encore assez morflé du fait de l’U.E. pour se mobiliser massivement derrière la présidente de la République.
* Voici ce que je rappelais hier, sous un autre article :
Les gens du Nord sont intoxiqués par le tabac et
l’alcool, les ouvrières sont illettrées, la culture française n’existe
pas, il suffit de faire un petit effort pour se payer des costards de
chez Armani, devenir milliardaire est l’ambition de tout jeune Français
qui se respecte, les chômeurs sont des feignants qui ne se battent pas,
si les syndicats sont d’accord, les salariés doivent travailler plus
sans être payés davantage, les entrepreneurs en bavent pendant que les
ouvriers se baladent, les jeunes doivent chercher des clients, pas des
patrons...
Tout cela, c’était avant les « winners » et les « nothing », qui transitent par les gares...