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Commentaire de orianeborja

sur Le SAMU de Nantes, méfiance hélas


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orianeborja orianeborja 29 août 2017 19:28

@mimidfg49

Cher mimi, restons calmes.

Autant je crois peu aux thèses complotistes qui précèdent votre commentaire, même s’il existe des cas avérés de conflits entre les intérêts carriéristes de certains médecins et leur façon de pratiquer leur science.

Science qui est aussi un art, tout le monde n’est pas médecin dans l’âme, savoir s’occuper de gens malades est d’une grande responsabilité et d’une compétence délicate.

Je regrette mais concernant le diabète de type I, que je connais très bien, j’ai jusqu’à présent rencontrer des médecins et infirmiers totalement incompétents en la matière, ils savent d’ailleurs le reconnaître parfaitement.

Mon médecin traitant et le cabinet d’infirmier(e)s qui suivent mon fils, chez moi ou chez son père par exemple, ils l’accordent très bien, ils en apprennent davantage avec nous et d’éventuels autres cas, rares mais de plus en plus fréquents il est vrai.

Cette maladie touche à l’heure actuelle 13 enfants sur 100 000, en forte augmentation de puis ces dernières années.

Je ne jette pas la pierre aux médecins, je suis fille de médecins, petite-fille et sœur et belle-sœur de médecins dont certains sont des pontes, mais pas plus aimables et intelligents pour autant, certains au contraire, ont vraiment la médecine dans le sang si j’ose dire.

Moins ils sont bons, plus ils sont méprisants en général, savoir reconnaître ses torts même dans sa partie ou pas, est une valeur rare de manière générale.

Les médecins du SAMU doivent sans doute savoir s’arrêter quand ils commencent à devenir odieux, même les alcooliques et les drogués, et on sait combien c’est pénible, sont des malades qui ont droit au respect en tant que tels, même si les êtres derrière la maladie ne sont pas toujours irréprochables, si tant est qu’ils aient une responsabilité dans l’histoire.
Il faut savoir faire la part des choses et savoir prendre sur soi, les personnes souffrantes ou en souffrance ont besoin de soins, et d’attention de la part du corps médical.

On n’appelle pas le SAMU pour rien, il y a toujours un problème, au médecin d’en discerner la nature.

S’agissant de mon appel, c’était un appel au secours, quand on sort de la formation de l’hôpital après la découverte du DID, on n’a pas encore rencontré tous les cas.

En l’espèce, nous avions suivi le protocole en cas d’hypo, mais le sucrage rapide n’avait pas fait d’effet, sans que nous le sachions, puisque, selon ce qu’on nous avait dit, il fallair sucrer, attendre dix minutes, puis manger des glucides lents.

Or le fait d’avoir manger a prolongé l’hypo au lieu de la résorber, maintenant, nous faisons une double vérification en cas de doute pour savoir si le taux a remonté.

On ne nous avait pas soulevé cette hypothèse à l’hôpital, nous avons ensuite convenu avec le pédiatre diabétologue du CHU du double contrôle avant de manger en cas de doute.

La même pédiatre diabétologue qui suit mon fils était d’ailleurs de service aux urgences pédiatriques ce soir où me SAMU m’avait dit d’injecter le glucagon.
Elle a lancé un « ouf » et m’a bien dit que j’avais bien fait de n’en rien faire.

J’ai donné du jus de raisin à la petite cuillère a mon fils, le temps que je l’emmène aux urgences et que nous passions, le taux était remonté, mais ça a pris deux trois heures durant lesquels il était une loque incapable de se mouvoir ou de parler, avec un regard hagard difficilement soutenable pour une maman.

N’importe quel médecin sait d’ailleurs que la meilleure personne qui connaisse la maladie de son enfant, en matière de DID en tout cas, c’est une maman attentive.

Il faut connaître des « dextro » , unités d’insuline, activités et réactions de son enfant pour gérer l’affaire.

Et lorsque la vie de mon enfant est en jeu, et je sais qu’elle peut l’être, je ne vous permet pas de dire qu’il s’agit d’une mésaventure.

Il faut des réponses professionnelles de la part de professionnels, c’est la moindre des choses, non pas que le risque zéro ne leur est pas permis, en revanche, ils ont une obligation de moyens, et là, c’est en temps que juriste que je vous l’affirme.


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