à l’auteur
Il
est heureux que la presse alternative présente le Venezuela sous un jour
différent de celui des médias mainstream.
Le
Venezuela fait l’objet semble-t-il d’une « contra » en bonne et due forme complaisamment décrite sous les traits d’une révolte « démocratique » et populaire (à défaut de l’être sous la forme d’une révolution colorée ou fleurie).
De
la Géorgie à l’Ukraine, en passant par les pays d’Amérique latine refusant
l’imperium des E.U, comme le Brésil de Lula ou de Rousseff, les méthodes sont à
la fois identiques, « adaptées », et variées.
Tout
ceci s’opère, cela va de soi, avec l’assentiment, voire la complicité de tout
le camp « occidental » en ses multiples expressions.
Macron
poursuit la politique de son prédécesseur, et use d’une terminologie « droit-de-l’hommiste » appropriée, relayé en cela par les organes officiels et les médias dominants,
qui ne s’interrogent évidemment pas sur les causes d’un « mécontentement
populaire » savamment organisé par les milieux économiques privés de leurs
privilèges antérieurs et par les officines contre-révolutionnaires
organisatrices du chaos.
En
réponse aux manœuvres déstabilisatrices, les mesures prises par le régime de
Maduro pour maintenir les acquis de Chavez donnent obligatoirement prise à
contestation car elles prennent des allures coercitives et répressives. C’est
d’ailleurs le but recherché par les initiateurs du renversement de régime et du
retour à l’ordre ancien.