La situation est bien pire que je ne le pensais.
Et les idées enfumées.
Quand je parle de drogue, je me réfère au sens commun qu’on donne à ce mot depuis plus de 50 ans et qui désigne un psychotrope illégal type stupéfiant.
Ce qui n’est pas du tout le cas de l’alcool, le prohibitionnisme s’est terminé depuis longtemps.
On appelle (par abus de langage ?) drogue tout ce qui peut provoquer une addiction - également jeux.
(En anglais le mot drug indique à la fois une drogue et un médicament.)
Pour ce qui est l’usage thérapeutique du cannabis et ses bienfaits personne ne le conteste. Mais à certaines doses et sous certaines conditions.
En France on vient d’interdire en vente libre certains médicaments car ils sont utilisés pour confectionner des cocktails stupéfiants.
Certains lecteurs de mon billet, alors que je voulais montrer le ciel ils n’ont regardé que le doigt.
Alors je clarifie l’idée maîtresse de mon propos :
On ne peut pas légaliser ou éradiquer le commerce du cannabis peu importe si ses effets sont néfastes (ce que je crois) ou anodins sans au préalable régler le problème des banlieues.
Les infos nous relatent très fréquemment les morts par balle des victimes de la guerre entre gangs pour le contrôle de leur territoire de vente.
On leur enlève, de n’importe quelle manière, leur gagne pain.
Que croyez vous qu’il vont faire de leur kalachnikov ?
l’accrocher à un clou et aller s’inscrire chez Pôle emploi ?
Ou l’utiliser dans une manière qui leur est plus familière ?
Faut-il vraiment vous faire un dessin ?