Ce mouvement populaire de salut public, organisé autour d’un programme
commun de gouvernance, aurait alors des chances de pouvoir recevoir le
soutien de personnalités comme Jacques Sapir, Emmanuel Todd, Bernard
Friot, Frédéric Lordon,
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à l’auteur
Ah oui, c’est une très bonne idée. La peste après le choléra, pourquoi pas ? Ca continuera à faire très mal, mais pas exactement au même endroit et ça nous changera un peu.
De toute façon, après un ou deux ans d’application des « réformes » actuelles, on va très vite s’apercevoir que la « courbe du chômage », loin de « s’inverser », comme le prétendait encore naguère une autre cervelle tout aussi ramollie, va s’accentuer de plus en plus.
La politique stagne et s’enlise dans ses marécages, l’informatique est en pleine accélération, et c’est bien la seule bonne nouvelle de ces dernières années. Il n’en demeure pas moins que dans vingt ans, plus de la moitié des emplois, dans le secteur tertiaire, auront déjà disparu, et ce sera pire dans le domaine de la production industrielle. Il n’y aura pas une seule activité, au milieu de ce siècle, qui ne pourra être réalisée par des machines.
Les actuelles réformes sont purement cosmétiques et seront aussi coûteuses pour le pays que le budget de l’Elysée consacré au maquillage. La politique de Saint-Macron et de ses dévots (qui se raréfient quand même sensiblement !) ressemble à la dernière phrase de la Comtesse du Barry sur l’échafaud : « Encore une minute, Monsieur le bourreau » . Une minute, non : disons cinq ans. Après moi, le déluge !